Le masticage est une finition artisanale.

Autrefois, le mastic dit de vitrier était fabriqué avec de la poudre de craie et de l’huile de lin.

On s’en servait couramment pour boucher ou calfeutrer les trous et les fissures dans la boiserie et pour sceller les vitres dans les feuillures.

Le mastic avec lequel nous travaillons, est une pâte à base d’huile de lin, de résine synthétique et de charges.

C’est une pâte pétrissable qui s’applique à la spatule ou au couteau à mastic ou à enduire, en partie sur la rive du verre et en partie sur le châssis métallique.

Les supports doivent être propres, secs, exempts de poussière et de graisse, et ils doivent avoir été traités au préalable avec un primaire.

Pour appliquer le mastic, il faut qu’il fasse sec et au moins 15 °C.

On peut peindre le mastic 3 à 8 semaines après l’avoir appliqué (23 °C/HR de 55 %).

Avec cette méthode, vous aurez vraiment une serre authentique, comme celles que l’on aménageait jadis.

Il est important de toujours suivre les consignes d’utilisation mentionnées sur l’emballage.

Le mastic sèche par oxydation, c’est-à-dire en absorbant de l’oxygène.

On doit toujours attendre qu’il ait durci pour le peindre.

Son temps de durcissement dépend de son type et est indiqué par le fabricant sur l’emballage.

On ne peut jamais diluer un mastic avec de l’huile de lin, de la térébenthine ou un produit analogue pour le rendre plus facile à mettre en œuvre. Sinon, on déséquilibre sa composition.

Pour en améliorer l’ouvrabilité, on peut l’entreposer dans une pièce chauffée quelque temps avant de l’utiliser.